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Clémence Cazenave Tapie
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Clémence Cazenave Tapie
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7 août 2008

Calculs pratiques

La semaine dernière, j'ai reçu ma commande des éditions Buissonnières (j'adore !). J'ai commandé plusieurs fichiers de niveau CP/CE1.

http://www.editions-buissonnieres.fr

J'ai acheté un fichier avec des petits problèmes de maths Calculs partiques au cycle 2 de Claire Lespérance.

pb_maths_les_courses_001

Ce fichier propose 238 petits problèmes pour la plupart issus de la vie quotidienne. La difficulté vient surtout de la compréhension du texte. A la fin de l'ouvrage on trouve les solutions de tous les problèmes avec des informations visuelles.

pb_maths_les_courses_002

les énoncés : le texte est très court et il y a toujours une photo pour illustrer les propos.

pb_maths_les_courses_003

les corrections : elles sont vraiment très intéressantes parce qu'il y a des photos très claires pour illustrer la solution. La correction est réellement un outil "visuel" pour aider à la résolution du problème.

Sur le site des éditions Buissonnières, on peut télécharger des pages des fichiers et ça permet vraiment de bien choisir. Toutes ces photos en noir et blanc m'ont décidé à commander le fichier. Je peux faire des photocopies et présenter d'une façon différente les problèmes à Clémence.

Je recopie l'énoncé sur une feuille et je colle les aides visuelles de la correction pour l'aider.

Voilà ce que ça donne :

pb_maths_les_courses_004

pb_maths_les_courses_005

pb_maths_les_courses_006

J'ai déjà préparé une vingtaine de fiches. Je voulais quand même tester comment ça se passait avec Clémence avant d'en fabriquer davantage. Les problèmes sont de difficulté croissante, mais les calculs restent assez faciles, c'est plutôt la compréhension de l'énoncé qui devient de plus en plus "difficile".

Clémence adore la nouveauté alors elle apprécie ces nouvelles fiches même si elle a besoin d'un peu d'aide verbale. Elle trouve assez facilement la réponse et a surtout besoin d'aide pour écrire l'opération qui convient.

pb_maths_les_courses_007

Voilà son premier essai !

Je continue de lui proposer chaque jour des additions et des soustractions avec beaucoup de succès. Je lui propose aussi un petit problème et ça lui permet vraiment d'utiliser ses compétences et d'apprendre à traiter l'information. La psychologue de Clémence a décidé qu'on allait travailler à la rentrée sur le traitement de l'information.

Dans la même collection, il existe aussi "Calculs pratiques au Cycle 3" pour ceux qui seraient intéressés.

J'ai commandé d'autres fichiers aux Editions Buissonnières, je vous en parlerai dans d'autres messages quand j'aurai eu le temps "d'adapter" le travail pour le présenter à Clémence.

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Commentaires
M
Les problèmes!! quelles difficultés pour aborder cela avec nos loupiots!!!<br /> Avec Simon, j'ai abordé cela en plusieurs étapes : <br /> 1 - Je lui faisais des petits problèmes très simples pour lesquels je faisais les dessins. ex : Il y a 10 fleurs rouges + 4 fleurs bleues. Combien y a-t-il de fleurs en tout. Cela marchait assez bien, mais Simon se basait sur mes dessins et non sur l'énoncé. En plus, j'étais assez limitée car je dessine assez mal. En parallèle, j'ai fait apprendre à Simon les tables d'addition car c'est un outil qu'il devait posséder pour ne pas être bloqué en mathématiques. Même si je sais qu'il n'a encore pas tout à fait matérialiser ce que signifie "additionner", je pense que la maîtrise de cet outil lui a permis d'avancer en maths et la compréhension se fait petit à petit. <br /> 2- Je lui ai fait des petits problèmes avec des questions. Si je reprends le même exemple, j'écrivais en dessous : Combien y a-t-il de fleurs rouges? (avec une case pour écrire la réponse), c'est écrit "et" donc on écrit : (avec une case pour que Simon écrive "+") puis Combien y a-t-il de fleurs bleues (avec la même case pour la réponse) puis Combien y a-t-il de fleurs en tout? On écrit : (avec une case pour mettre "=") et on compte : (avec une case pour mettre la réponse). <br /> Enfin une phrase réponse à compléter : Donc, dans le vase, il y a .... fleurs. <br /> Nous avons fait de très nombreux exercices de ce type. Je ne changeais que les objets et les nombres mais rien d'autre pour que Simon s'approprie la méthode. Il a fallu apprendre à répondre aux questions au fur et à mesure car Simon lisait tout sans arrêt. Il a fallu travailler les catégories car pour comprendre un problème, il faut savoir par exemple que lorsque l'on cherche le nombre de légumes, il faut additionner les courgettes et les poireaux. Il a aussi fallu apprendre à additionner les chiffres positionnaient verticalement car nous avons appris les tables avec les chiffres positionnés horizontalement.<br /> 3- J'ai fait le même type de problème, avec la même démarche mais sans écrire les questions. Pour faire la transition, comme toujours,j'ai utilisé les intérêts restreints de Simon : on a additionner des tracteurs et des remorques ; des camions et des autobus....<br /> 4-J'ai associé l'addition à d'autres termes que "et". Quand on lit "je gagne", "j'achète", 'j'ajoute".. on écrit "+". Je reconnais que c'est un peu artificiel et on continue à travailler dans le quotidien pour que cela prenne plus de sens mais il me semble qu'il est nécessaire de lui donner de nombreuses pièces de puzzles et de l'aider ensuite à construire les ponts. <br /> 5- J'ai ajouté dans l'énoncé des données chiffrées inutiles et je demande à Simon de se concentrer sur la question posée pour savoir quelles sont les données qui sont intéressantes. Pour cela je lui demande d'entourer dans la question le mot qui indique ce que l'on cherche. Puis à chaque donnée chiffrée, il doit me dire si elle nous intéresse pour le calcul. Si c'est le cas, il l'inscrit pour faire le calcul ; sinon, il passe sans la noter. <br /> Simon doit toujours me faire une phrase (à l'oral) pour me dire le résultat du calcul car je trouve qu'il y a beaucoup d'enfants qui ne savent pas le faire. <br /> 5- maintenant, j'introduis les problèmes avec des soustractions. Simon a appris en parallèle les tables de soustraction à partir des additions à trous (comme il savait 3+4=7, on a appris à trouver 4 quand je lui écrivais 3+.=7 puis on a poursuivi avec 7-3 = 4). Pour les problèmes avec soustraction, on apprend les mots qui induisent le signe "-" : je mange, j'enlève, je perd....<br /> C'est loin d'être gagné, mais Simon progresse dans la démarche. Il a acquis certains réflexes intéressants : il lit une première fois l'énoncé, puis le relit pour "sortir" les chiffres intéressants, il fait une phrase pour conclure ....<br /> Il y a encore de nombreux problèmes que l'on ne peut pas faire, notamment ceux qui touchent à l'argent, c'est notre prochain chantier....
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