Soustraction avec le boss des maths

Depuis septembre je propose chaque jour du calcul mental à Clémence. Les progrès sont lents alors je ne lui propose que des additions pour le moment. Pour les soustractions, Clémence utilise encore des jetons avec une tirelire (voir ici) ou des bûchettes. Mais ça lui prend énormément de temps, c'est un réel soucis pour les problèmes de maths. Clémence se décourage si elle doit trouver la solution et aussi faire le calcul, il vaut mieux séparer ces deux activités.

Alors j'ai acheté l'album-roue "Soustraction - le boss des maths" des ed. Gründ. C'est Sylvie, la maman d'Augustin, qui m'a fait connaître ces albums (cliquer ici).

Avec ce petit album, Clémence trouve les résultats beaucoup plus rapidement et ne se décourage pas.

   

Hier, je lui ai proposé deux problèmes de maths issus du livret Passerelle CP-CE1 (cliquer ici).

Clémence était très contente de chercher les résultats en tournant les petites roues. Elle s'amuse beaucoup avec ce petit album.

Malheureusement ces petits albums ont été édité il y a longtemps et sont difficiles à trouver désormais.

Comments

[Armelle]

Merci pour ces précisions Elise.
Je crois que Pierre-lou est suffisamment outillé pour effectuer certaines choses sans que je sois tout près à faire la holà ! à chaque réussite !
Il gère bien son emploi du temps de séance, gère son matériel et dispose d'une bonne batterie d'exercices qui ne lui posent plus de problème...A moi donc de prendre de la distance et d'inviter progressivement Pierre-Lou à faire seul.

[championDprogres]

Nous n'avons pas trouvé à Vienne. Désolée !

[martine]

Comme vos enfants, Simon aurait du mal à faire de pair le raisonnement et le calcul pour un problème. Pour pallier à ce problème, on a passé beaucoup de temps à apprendre les tables par cour. Les tables d'addition, puis les tables de soustractions et enfin les tables de multiplications. Je pense que pendant les grandes vacances, on apprendra ce que l'on pourrait appeler les tables de division. Je voulais que cela devienne automatique pour lui afin que ce ne soit pas un frein mais un outil. Je continue à travailler l'entretien de ces tables dans le cadre des fiches qu'il fait en autonomie (6 à 7 fiches par jour en vacances).
Lorsque le problème lui demande d'utiliser des nombres à plusieurs chiffres, je lui propose en même temps un modèle de cases vides qui sert de structure pour poser l'opération et qu'il n'a plus qu'à remplir pour résoudre le calcul.

[elisect]

Armelle,
le travail autonome est vraiment venu petit à petit. Voilà le processus :
- j'ai d'abord quitté la table de travail (en restant dans la pièce) pendant certaines activités, juste une ou deux minutes.
- j'ai quitté la pièce quelques minutes avec à chaque fois un prétexte (la lessive à mettre en route, un truc à aller chercher...).
Quand ça a bien fonctionné.
J'ai proposé du travail autonome à une autre table (pour ne pas tout mélanger !) et je restais dans la pièce, puis à proximité à l'étage.
Puis en juillet dernier, j'ai proposé du vrai travail autonome, sans que je sois là, sans que je le gère (quand le faire...).
Mais bon, tout cela a pris plusieurs années, c'est vraiment un processus qui s'est mis en place peu à peu.
Clémence a l'habitude de la structuration, du travail chaque jour. Elle sait organiser son travail et son matériel, elle sait suivre son emploi du temps et cocher les cases au fur et à mesure de l'avancement de son travail, elle sait lire des consignes...etc.

[elisect]

Clémence adore utiliser la calculatrice. D'ailleurs, quand elle fait du calcul mental, elle suggère souvent "on va chercher la calculatrice de Lucile ?"...

Je suis obligée de dissocier le calcul mental et les activités de calculs des activités de raisonnement. Sinon, ça fait bien trop de choses à gérer en même temps.

Si tu me trouves un petit album pour la multiplication ce serait vraiment extra !!!